La filière onco-gériatrique de l’Hôpital européen Georges-Pompidou / Vaugirard – Gabriel-Pallez

La filière onco-gériatrique de l’Hôpital européen Georges-Pompidou / Vaugirard – Gabriel-Pallez

Près d’un cancer sur trois survient après 75 ans et les soins actifs (chimiothérapie, chirurgie radiothérapie) comme les soins palliatifs doivent être adaptés à la fragilité du grand âge.

Depuis près de 10 ans, les équipes des hôpitaux Vaugirard – Gabriel-Pallez et de l’hôpital européen Georges-Pompidou, oncologiques comme gériatriques, se sont rencontrées pour offrir une prise en charge adaptée à chaque patient cancéreux âgé. Cette filière a été parmi les 10 unités pilotes en oncogériatrie labellisées en 2006 par l’INCa et porte, conjointement avec l’Institut Curie, l’Unité de Coordination Onco-Gériatrique du Grand Ouest parisien. Concrètement cela se traduit par une évaluation gériatrique approfondie des patients cancéreux âgés lorsqu’elle est nécessaire, réalisée en parallèle avec le bilan du cancer. Cette évaluation se déroule en consultation dédiée de gériatrie, en hôpital de jour ou au lit du malade si celui-ci est hospitalisé. Les gériatres sont partie prenante de toutes les RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire), collaborant à la prise de décision de traitement et à l’élaboration de ses modalités. Pour les plus fragiles et les plus âgés d’entre eux, le traitement du cancer pourra être réalisé dans le service de gériatrie de l’Hôpital européen Georges-Pompidou, en hospitalisation complète ou de jour.

La constitution du groupe hospitalier a permis de construire un parcours complet pour ces patients qui peuvent avoir recours à des soins de suite ou à des soins palliatifs. Ainsi l’équipe du Dr Luc Ribeaucoup à Vaugirard – Gabriel-Pallez a mis en place des lits de soins de suite oncogériatrique et ouvert à ce recrutement les lits existants dédiés aux soins palliatifs. Cette constitution de filière complète au sein de notre groupe, offre au malade un suivi bien meilleur. Elle est aussi l’occasion d’échanges entre les équipes médicales et soignantes des deux sites et renforce la dynamique interne du groupe hospitalier. Son succès appelle un développement plus important de cette activité. Le site de Corentin-Celton pourrait peut-être nous rejoindre et s’inscrire dans cette dynamique.